Trois ans après l’ adoption et l’installation des points focaux de l’Observatoire du climat des affaires en zone CEMAC, la Commission en charge des Politiques Economique, Monétaire et Financière de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), est résolue à rendre effective le rôle des points focaux ; objet de l’Atelier organisé à Douala au Cameroun du 24 au 26 janvier 2024, par la CEMAC en collaboration avec la Fondation pour les études et Recherche sur le développement international (FERDI). Les travaux de cet atelier sont portés sur l’opérationnalisation des points focaux de l’Observatoire du climat des affaires en zone CEMAC.
L’observatoire du climat des affaires en zone CEMAC a été mis en place en 2021 pour fournir aux acteurs du système d’information, la base référentielle nécessaire au développement des investissements et des affaires, à partir des données techniques et économiques utiles, fiables et normalisées.

En rappel, c’est lors de la concertation sous régionale sur la crise financière tenue en mars 2009 à Douala, que les pays de la CEMAC se sont engagés, à renforcer les dispositions institutionnelles et réglementaires afin de pallier aux effets néfastes de la crise financière sur les économies de l’Afrique subsaharienne en général, et de la CEMAC en particulier, aussi, pour pouvoir contribuer à la relance économique dans la sous-région. L’une des recommandations desdites assises, a été de mettre en place, un observatoire sous régional du climat des affaires.
Il était donc question d’améliorer l’environnement économique, d’alléger les contraintes réglementaires et infrastructurelles dans le but de créer les conditions d’une stabilisation et d’une relance de l’activité économique dans les Etats membres. Le secteur privé avait été reconnu comme le moteur de la croissance.
Le Commissaire en charge des Politiques Economique, Monétaire et Financière Nicolas Beyeme Nguema, en procédant à l’ouverture des travaux sur l’opérationnalisation des points focaux de l’observatoire du climat des affaires en zone CEMAC ce 24 janvier, a fait état des multiples contraintes qui ont empêché l’Observatoire du climat des affaires de prendre son envol, à savoir, un cadre institutionnel mal adapté, un manque de moyens humains et financiers, un problème méthodologique lié à la collecte des données.

Pour Nicolas Beyeme Nguema, Il s’agit lors de cet atelier de rendre d’abord opérationnel les points focaux nationaux parce que l’observatoire est un outil sous régional mais pour qu’il soit opérationnel il faut que les différents représentants des pays puissent faire effectivement leur travail. « La commission à travers les experts qu’elle a fait venir vas justement donner l’expertise nécessaire à l’accomplissement de ce travail, il s’agit davantage d’un renforcement des capacités, les gens ont été désignés dans différents pays et n’avaient pas l’expertise nécessaire pour commencer ce travail, donc au terme de ses trois jours de formation, ils vont avoir la démarche qui permette la collecte des données mais, également l’exploitation de ces données dans la plateforme mise en place… à cet effet, ils devront pouvoir enregistre les informations collectées, les mettre en synergie de manière à avoir une vision complète de la situation du climat des affaires dans la zone cemac. »

Appelé pour son expertise,la Fondation pour les études et Recherche sur le développement international (FERDI), représenté par Patrick PLANE « la FERBI entend apporter sa pierre pour faire en sorte que le climat des affaire s’améliore, soit mieux connu statistiquement que s’en est le cas actuellement. » a t il déclaré
Les Organisations sont dans l’expectative d’un meilleurs climat des affaires, dans un monde qui est entrait de se construire autour de cette ambition politique qui est la zone de libre-échange continentale, par conséquent le climat des affaire nécessite de mettre en compétition les pays, les entreprises, ceci nécessitant d’avoir un suivi régulier, d’où l’observatoire de la compétitive et du climat des affaires.
Pélagie Mabamb