Le plaignant, Borice Simo pointe un doigt accusateur sur le procureur de la République près le tribunal de Douala-Ndokoti, à qui il a adressé une requête aux fins d’intervention urgente pour ces faits :
Selon des informations parvenues à notre rédaction, le magistrat de troisième grade, Noé Mouelle aurait mis sous pression le lieutenant commandant par intérim de la compagnie de gendarmerie de Douala 2 pour que les présumés voleurs de l’immeuble en construction de Makepe au lieu-dit, Cour suprême soient déféré dans son parquet à l’effet d’être élargi.
En effet, Sakouet Demanou Nadouel, en essayant de s’évanouir dans la nature avec un important stock de matériaux, aurait été arrêté le 29 mars 2024, avec les matériaux de l’immeuble en chantier au quartier Makepe lieu-dit Cour suprême à Douala où il avait été recruté comme maçon. Accusés de vol aggravé, abus de confiance et recèle, Sakouet Demanou surpris en flagrant délit avec des rouleaux, des câbles électriques, des vannes, nourrices etc., sera conduit à la compagnie de gendarmerie de Douala 2 à Ndogbong où il a passé plusieurs jours de garde à vue. Après des enquêtes minutieusement menées par les OPJ de la compagnie, le présumé voleur a révélé l’identité de son receleur. Il aurait, à en croire certaines indiscrétions liquidé son butin chez Fogang Kevin, propriétaire de quincaillerie présenté comme receleur à qui il faisait constamment les livraisons.
Sakouet Demanou et son receleur Fogang Kevin sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance du Wouri, ont été déféré le 4 avril au tribunal du Wouri à Bonanjo. Rappelons que Sakouet Demanou qui était employé dans le chantier y a organisé une série de vol pensant qu’on ne pouvait jamais le soupçonner, 99 jours pour le voleur 1 seul jour pour le patron. Malheureusement pour lui, il a été surpris le 29 mars dernier par le grand patron entrain de transporter certains matériaux pour une destination inconnue. Il a été arrêté et conduit à la compagnie de gendarmerie de Douala 2, où une plainte a été déposée séance tenante par le propriétaire de l’immeuble, Simo Guifo Borice pour « vol et abus de confiance aggravé ». Le propriétaire du chantier de l’immeuble de six niveaux en construction au quartier Makepe lieu-dit Cour suprême, dans sa plainte adressée au commandant de compagnie de gendarmerie de Douala 2 qui s’est saisi du dossier, dénonce la perte d’une grande quantité de matériel constitué de 450 rouleaux de câbles, 1500 ampoules, 36 leviers, 1500 petits spots, 35 robinets 56 lustres salon, 250 pots de panticoat, 55 bidets, 1500 tubes lumineux, 55 ensembles salle de bain, 10 cartons de rouleaux lumineux, 140 rouleaux de pasalu et 5000m² de carreaux, évaluée à cent millions (100 000 000) francs CFA.
Après leur garde à vue à la compagnie de Douala 2, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance du Wouri à Bonanjo où ils devraient être présenté au juge à l’effet de répondre de leurs actes. Contre toute attente, les suspects déférés au parquet suivant le bordereau d’expédition numéro 298 du 3 avril 2024, n’ont ni été présenté chez le juge d’instruction, ni chez le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Wouri ayant instruit leur déferrement. A en croire nos informateurs, sur place au parquet les familles des deux suspects auraient sollicité un arrangement à l’amiable avec le plaignant pour éviter la prison à ces derniers, et c’est dans ce sens les deux présumés voleurs seraient retourné à la compagnie de gendarmerie de Douala 2 pour trouver un consensus, indique notre source.
Alors que les parties s’apprêtaient à se concerter «l’enquêteur reçoit la visite d’un des substituts du procureur de la République près le tribunal de Douala-Ndokoti, lui intimant l’ordre, de le suivre au parquet accompagné des suspects. Rendu au parquet, ils ont été élargi sans autre forme de procès», révèle notre source. Courroucé, le plaignant et propriétaire de l’immeuble en construction, par le truchement de son avocat conseil, Me Thomas Hyacinthe Mountie Moumie, a saisi le procureur de la République près du tribunal de Douala-Ndokoti, Noé Mouelle, à travers une requête aux fins d’intervention urgente pour ces faits en vain.
ALKO